17/07/2011

Les institutionnels parlent de veille et d'intelligence économique (Revue de portails et sites web)

Durant l'année universitaire, il nous a été demandé de réaliser des dossiers documentaires sur différents sujets plus ou moins d'actualités (ebooks, licences nationales, Réseaux sociaux...). 
C'est dans ce cadre que s'inscrit le document que je présente ici, qui est donc le résultat du travail de mon groupe d'étudiants sur le sujet : "Les institutionnels parlent de veille et d'intelligence économique. Comment ? (Revue de portails et sites web)"

Il a été réalisé par Charlène Criton, Marjolaine Meyer, Alexander Reinhardt et moi-même, et placé sous licence Creative Commons BY-NC-ND (paternité, pas d'utilisation commerciale, pas de modification)

Il est possible que certaines observations réalisées sur les sites et portails web ne soient plus à jour désormais, puisque ce document date du mois de janvier 2011, mais il s'agit de donner ici une réelle idée de l'intelligence économique, vue par les différents types d'acteurs.
La liste des acteurs et sites, et les observations sur la façon dont l'intelligence économique est abordée, sont donnés en annexes du document.

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Les institutionnels parlent de veille et d'intelligence économique. Comment ? 
(Revue de portails et sites web)

Sommaire  (p.4)

Sigles et abréviations  (p.5)

Introduction  (p.6-7)

Quels sont les enjeux de l'intelligence économique pour les institutions ?  (p.8-12, 5 pages)
- Le retard de l'intelligence économique en France
- L'organisation des acteurs institutionnels et de leurs missions autour de l'intelligence économique
- L'intelligence économique comme réponse aux missions et aux intérêts des institutions

Les thèmes récurrents des discours institutionnels  (p.13-19, 7 pages)
- Les différents degrés de définition de l'intelligence économique
- La gestion des avantages concurrentiels
- Le renseignement et la protection dans une économie mondialisée

Au delà des discours, quelles politiques d'accompagnement ?  (p.20-25, 6 pages)
- L'accompagnement à distance pour une autonomie des usagers
- Des contacts pour des prestations plus ou moins personnalisées
- Des institutionnels au positionnement "ambigu" ?

Conclusion  (p.26)

Bibliographie  (p.27-29)

Annexes  (p.30-88, 59 p.)
- Sélection de sites du réseau des Chambres de Commerces et d'Industrie
- Analyses de sites et portails web institutionnels (13 acteurs)
- Analyses de sites et portails web autres (4 acteurs)

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14/07/2011

Impressions après quelques jours d'utilisation de Google+

L'arrivée de Google+ a provoqué une petite effervescence dans le monde du web. Encore en phase de test, mais de moins en moins confidentiel puisque 10 millions d'utilisateurs seraient déjà présents sur le service, Google+ semble porteur de quelques espoirs. Voici une petite présentation.


Pour commencer, autant le dire tout de suite, Google+ n'apporte rien de révolutionnaire. Malgré tout il peut se révéler être une alternative intéressante, un espèce de mélange plutôt réussi entre Facebook et Twitter.


Présentation générale



La page d'accueil, ou de flux, permet d'accéder à tout ce qu'ont publié les utilisateurs membres de vos cercles. Différentes options permettent de cibler les informations visibles avec le choix des cercles à gauche (Amis, Famille, Connaissances, Suivi...). En dessous, comme sur Facebook, on trouve la liste des connectés pour user de la messagerie instantanée, audio et visioconférence grâce à Google Talk.

Une autre possibilité intéressante de visio, jusqu'à 10 personnes à la fois, est offerte en "créant une bulle" (à droite). On peut par exemple faire participer les membres d'un même cercle à la même conversation vidéo.


Page de profil


Les profils de Google+ sont organisés par onglet, parmi lesquels : Posts (les informations que l'on publie) , Bio (informations à votre sujet), Photos ou Vidéos. Les vidéos sont en fait gérées dans les mêmes albums que les photos et apparaissent donc aussi dans Photos, ce qui me paraît dommage.

Sur l'image, apparaît la page "Bio", beaucoup moins fourre-tout que Facebook. Les informations à disposition restent assez basiques et plutôt professionnelles. On choisit de rendre visibles ou non chaque rubrique selon les utilisateurs grâce au partage par cercles  (voir après).



L'élément important à noter c'est qu'on peut visionner l'ensemble de son profil, à tout moment, en se mettant à la place du visiteur : n'importe quel utilisateur faisant partie des différents cercles, ou tous les internautes.
Cette possibilité existe aussi sur Facebook, mais pas avec autant de facilité.




Le partage par cercles


Maintenant, voici l'explication de ce que sont ces cercles dont j'ai parlé à maintes reprises, et qui sont le réel point fort de Google+. La page au dessus permet de gérer vos contacts, en les faisant simplement glisser dans un ou plusieurs cercles. Les cercles Amis, Famille, Connaissances et Suivi sont "par défaut", on peut en créer d'autres.

Ensuite, on choisit à quel(s) cercle(s) on partage les informations de notre profil, chaque nouvel album photo, chaque nouvel publication... On peut aussi rendre accessible le contenu à tous les internautes ("en mode public"), tous les contacts quelque soit leur cercle ("tous les cercles"), tous les contacts et les contacts de ces derniers ("cercles étendus").



Intégration aux services Google

A noter aussi, l'intégration de Google+ dans la barre relative à tous les services Google, en haut de la page internet (voir image de Présentation générale). Cette intégration ne s'arrête pas là, puisque par exemple la gestion des albums photos sur Google+ est totalement dépendante de Picasa. L'organisation des albums se fait moins facilement que sur Facebook, on ne peut pas trop régler ne serait-ce que l'ordre des albums sans bidouiller dans les propriétés de Picasa, les dates etc.

Le système des +1 mis en place il y a peu de temps par Google trouve lui aussi écho au sein de Google+ par l'intermédiaire d'un onglet dédié sur le profil des utilisateurs.



La page retrace ainsi tout ce qu'on aime, recommande ou approuve sur l'intégralité du web.



Des extensions pour Chrome bien utiles

On trouve ici (Business Insider) la liste de 10 extensions qui peuvent se révéler très utiles pour "améliorer" son Google+. Je ne m'attarderai pour ce billet que sur une seul d'entre elles, StartG+. Elle permet entre autres, via Google+ de partager un contenu, simultanément sur Facebook et Twitter.


En plus des fameux choix de cercles, l'extension rajoute les petites cases Facebook et Twitter qu'il suffit de cocher pour aussi partager le contenu sur ces autres réseaux sociaux.


Encore en phase de tests, des bugs et des améliorations.

Il faut évidemment rappeler que le service est en phase de test. J'ai repéré quelques bugs, ou quelques éléments qui pourraient être plus faciles à l'usage. Par exemple, le partage d'un album photo donne un post annonçant ce dernier. Différentes possibilités sont données : on peut modifier/supprimer le post ou désactiver/modifier les options de partage, mais une fois sur deux le fait de supprimer le post, supprime aussi le partage de l'album alors que ça ne devrait pas l'affecter, à première vue.
Quoiqu'il en soit, depuis le début de la phase de test, les différents avis des utilisateurs sont écoutés et Google semble essayer d'améliorer son service et va sans doute y apporter des nouveautés ("Les nouveautés Google+ auxquelles il faut s'attendre" sur WebActus, 15 juillet 2011).


En conclusion

Je suis assez séduit par Google+ car il offre des perspectives intéressantes. La gestion du partage est une réelle réussite, le tout est bien plus contrôlable, plus intuitif que sur Facebook. Il semble se tourner ainsi davantage vers les professionnels (certaines rumeurs font état d'une version "pro" dans les tuyaux), ou en tout cas offre la possibilité de gérer facilement, d'un même compte, ses relations professionnelles et personnelles.

Reste à savoir si Google+ arrivera à se faire une place puisqu'il joue largement sur les plates-bandes de Facebook et Twitter, sans apporter de véritables nouveautés, et les habitudes du public sont bien difficiles à changer...