15/12/2010

L'ère du "micro-blogging"

"Micro-blogging", encore un terme piqué tel quel à la langue anglaise. Il semblerait qu'en français, il faille dire "micro-blogage" (dieu que c'est moche), mais qu'importe. L'important, plus que le mot utilisé, c'est l'idée qu'il représente.

"Un service simple et rapide de publication de messages..."
Dans un autre article, nous avions déjà parlé de la nouvelle facilité que les gens ont, désormais, pour s'exprimer sur le web, grâce aux technologie de ce dernier en version 2.0. Sur un site comme Facebook, les gens ont plutôt l'habitude de remplir leur statut en se limitant à une phrase ou quelques lignes...
Et bien le micro-blogging c'est ça, c'est le fait de"diffuser plus souvent des informations en se limitant au minimum utile. à mi-chemin entre messageries instantanées et blogs. Comme le blog il garde la permanence d'un archivage web, et comme la messagerie instantanée, il permet la diffusion en temps réel d'informations jugées pertinentes par son ou ses éditeurs" (Wikipedia).
En somme, le micro-blogging représente "un service simple et rapide de publication de messages" (April)

A noter que j'ai pris en exemple Facebook, mais Facebook n'est pas un service de micro-blogging en soit, c'est juste la fonctionnalité du "mur" qui permet un usage de micro-blogging et que la plupart des connectés à Facebook utilisent comme tel (Ecrire peu serait donc avant tout une volonté du grand public). Facebook proposant par ailleurs, bien d'autres services...

Le micro-blogging, en tant que tel, ce sont des aspects "très légers : pas de profil publiée, pas d'applications partagées, pas de communautés ou de groupes (...), pas de photos, de jeux... seulement une page où l'on agrège en une liste les messages des personnes que l'on décide de suivre. Ces messages sont ordonnés par date de publication et affichées dès qu'ils ont été publiés (temps réel) (April).
Cette citation est à relativiser (un tout petit peu), en ce qui concerne les profils, car des profils peuvent exister, ils ne contiennent simplement que très peu d'informations en général, pour le reste elle résume parfaitement ce qu'est un service de micro-blogging.


Un vrai service (parmi d'autres), qui n'est dédié qu'à ça, c'est évidemment Twitter. On pourrait citer aussi son équivalent libre Identi.ca. Sur Twitter, chaque message (chaque "tweet") est limité à 140 caractères. Cette faculté d'écrire peu s'adapte parfaitement au nouveau marché et aux nouvelles habitudes des gens qui se connectent de plus en plus via leurs téléphones mobiles, smartphones etc.

... pour de multiples usages.
Alors, 140 caractères pour dire quoi ?
"Beaucoup d'usages peuvent en être fait : certains préviennent d'un nouveau post sur leur blog, certains y voient un média d'information, d'autres publient seulement leurs émotions ou des instants fugaces de leur vie qu'ils ont envie de partager, d'autres encore l'utilisent à des fins politiques. Les comportements sont nombreux.(...). Le contenu varie en fonction des gens. L'April diffusera plutôt des annonces. Un poète publiera des haïkus. Je publie ce que je mange le midi... etc." (April)





Certes, tout ce qui est publié ne promet pas ainsi d'être très intéressant. Un billet très négatif d'un rédacteur de 01.net, posté il y a une éternité (en 2007), montre que beaucoup ont eu du mal, au début, à trouver un réel intérêt à Twitter (et au micro-blogging). "Twitter c'est comme envoyer des SMS toute la journée, en une loghorrée informe, pour retranscrire ses moindres faits et gestes" (Pierre Chappaz, fondateur de Wikio).

Il serait dommage de ne s'arrêter qu'à ça. Tout l'intérêt de Twitter réside dans le principe du "follower-followed" (le "suiveur" et le "suivi"). "Le suiveur (...) est celui qui s'abonne aux messages de quelqu'un, le suivi. Rien n'empêche le suivi de suivre en retour son suiveur..." (April)
Ainsi, chacun choisit de qui il a envie de recevoir les tweets, et donc chacun n'a pas forcément conscience de l'existence de la masse de gens qui eux utilisent le service pour raconter leur vie. Cette sélection des gens que l'on suit se fait donc en fonction des intérêts de chacun.

Par exemple, des artistes musicaux, des institutions sont sur Twitter pour faire part de leurs actualités... c'est utile pour les fans, les usagers...
Et surtout, des spécialistes dans divers domaines y sont présents aussi et partagent par l'intermédiaire d'un lien le fruit de leur propre veille, au jour le jour, sur des sujets qui les intéressent. Et ça, c'est une des grandes forces d'un tel outil : il peut permettre un véritable enrichissement mutuel. Conscient de cela, de nombreux professionnels sont sur Twitter, en tant qu'individus, pour se tenir informés d'éléments et des évolutions pouvant avoir une incidence sur leur métier.


Dans un prochain article, nous irons plus loin et nous verrons plus concrètement l'utilité d'un service comme Twitter pour une organisation, une entreprise.

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A voir : les ressources sur Twitter.

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