02/12/2011

Novembre 2011. Sélection d'articles.


Entreprises et médias sociaux, blog et réseau social d'entreprise.


"Réseau sociaux d'entreprise : une enquête éclairante sur les pratiques internes aux entreprises" (ici)
Sur blogs.entreprise.com


"Intranet et réseaux sociaux d'entreprise : le rôle majeur des DSI dans les projets RSE" (ici)
Sur Intranet-rse.blogspot.com

"L'intranet est mort, vive la Digital Working Place !" (ici)
Sur Infgov.net

"Google se lance sur le marché des réseaux sociaux d'entreprise" (ici)
Sur cdeniaud.canalblog.com

"MyliveCompany : Nouveau réseau social d'entreprise" (ici)
Sur Techcrunch


"Les idées reçues sur le recrutement et les médias sociaux" (ici)
Sur Le blog du modérateur

"Twitter pour la veille et la communication" (ici)
Sur SlideShare par URFIST Paris


Knowledge management, intelligence économique et veille.

"ECM 2.0 : Interopérabilité, Standards et Certifications "  (ici)
Sur Infgov.net

"Mesurer l'efficacité d'une démarche de gestion des connaissances" (ici)
Sur Qualiblog

"Veille économique : l'intelligence compétitive dans les PME" (ici)
Sur Le nouvel économiste




Community management.

"Community Managers : Entre clichés et reconnaissances" (ici)
Sur My Community Manager

"Le Community Management : Quelles évolutions ?" (ici)
Sur Dtweb.fr 

" Community Manager : une fonction tampon en cas de crise" (ici)
Sur My Community Manager


"150 réseaux sociaux incontournables pour un Community Manager" (ici)
Sur Faucompre.com



28/11/2011

La veille en entreprise

C'est quoi la veille ?

Si on devait expliquer simplement ce qu'est l'activité de veille, on résumerait par le terme de surveillance. Veiller c'est se tenir au courant, c'est surveiller. Mais surveiller quoi ?

D'un point de vue personnel, c'est être au fait, avoir les dernières infos, les dernières actualités sur un ou des sujets particuliers par exemple. En soit, n'importe quel individu qui agrège des flux RSS et les parcourt régulièrement, effectue une démarche de veille, à son niveau.

Dans le cadre d'une organisation, la veille se caractérise principalement par l'enjeu qu'elle recouvre : celui de pouvoir disposer d'une information pertinente, ciblée, fiable, la plus fraîche possible. Le genre d'information  qui permet d'anticiper, de nourrir la réflexion, d'aider à la décision, de réduire les incertitudes, d'accroître les opportunités.  On parle d'information à valeur ajoutée, d'information stratégique ou encore décisionnelle.

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Certains droits réservés (CC-BY) - Jean-Louis Zimmerman


Plusieurs définitions existent, certaines se recoupent, d'autres apportent des éléments complémentaires intéressants. J'en propose un petit panorama.

La veille c'est :
- " Une activité de surveillance permanente de l'environnement interne ou externe d'une organisation, qui doit permettre le repérage de signes ou d'indices révélateurs de changements importants. La veille permet de tirer le meilleur parti de ressources d'information publiquement accessible afin d'améliorer la compétitivité d'une organisation. L'analyse, la synthèse de même que l'utilité de l'information dans la prise de décision différencient la veille de la recherche documentaire classique" (GDT)

- " Une activité continue en grande partie itérative visant à une surveillance active de l'environnement technologique, commercial, etc., pour en anticiper les évolutions " (Norme expérimentale AFNOR - XP X50-053)

- " L'ensemble des actions coordonnées de recherche, traitement et distribution de l'information obtenue légalement, utile à chaque acteur économique pour préparer ses prises de décisions et alimenter sa réflexion stratégique " (ADIT)

- " Un processus informationnel par lequel l'entreprise se met à l'écoute anticipatrice des signaux d'alerte de son environnement socio-économique dans le but de créer ou de découvrir des opportunités et de réduire les risques liés à l'incertitude " (H.Lesca)

- " Une activité de surveillance "(Wikipedia). " L'activité de veille en entreprise consiste à collecter des informations stratégiques pour permettre d'anticiper les évolutions et les innovations. (...) la veille est un élément essentiel pour prévenir les risques. C'est une démarche pro-active qui permet d'anticiper les contraintes environnementales et sociales. (...) On caractérise une veille selon les éléments suivants : sa finalité (opérationnelle, stratégique), le nombre de destinataire, l'étendue des thèmes à surveiller, la nature et la diversité des sources, le niveau de valeur ajoutée, la qualification et l'analyse de l'information, la mise à disposition et la présentation des données et enfin l'hyper-réactivité (augmentation de la communication entre responsables et employés)" (Wikipedia)


Différents types de veille.

Il existe différentes familles, différents types de veille dans le contexte d'une organisation.
L'article de Wikipedia " Veille en entreprise " donne une longue liste des différents types de veille, avec des éléments explicatifs.

- Veille commerciale
- Veille concurrentielle
- Veille créative
- Veille d'opinion
- Veille environnementale
- Veille financière
- Veille horizontale
- Veille médiatique
- Veille politique
- Veille réglementaire
- Veille sectorielle
- Veille sociétale
- Veille stratégique
- Veille technologique




Quelles informations ?

Le web et pourquoi pas en dehors du web ?
Il est évident que quand on parle de veille, on pense tout d'abord et majoritairement à de l'information qui vient du web : sites web, blogs, moteurs de recherche, bases de données, médias sociaux...
On retrouve là toutes les problématiques du web invisible, de l'information dite blanche, grise ou noire.

Pour autant est-ce que la veille traite uniquement de l'information présente sur le web ? Est-ce qu'il n'y a pas des informations intéressantes à recueillir lors d’évènements comme des salons, des conférences, des rencontres entre professionnels ?

Conversation
Certains droits réservés (CC-BY) - Clairity

Le problème, quand on sort du cadre du web, c'est qu'il devient plus difficile de centraliser et d'automatiser la veille. Je m'explique, n'importe quel logiciel de veille connu pourra acquérir n'importe quel type d'information présente sur le web (avec peut-être un peu plus de difficultés pour les médias sociaux...), la traiter puis la diffuser de manière homogène.

Intégrer des informations "orales", issues de conférences ou de conversations, à ces processus est plus délicat. Cela demande un travail supplémentaire à la fois pour le recueil, la collecte des informations (évidemment, il faut donner de son temps, faire acte de présence, chercher la conversation...) mais aussi pour leurs traitements puisque ces dernières sont, au départ, en dehors du circuit paramétré et automatisé de la veille. D'où l'intérêt de posséder aussi des plateformes un peu plus flexibles pour  permettre d'échanger et diffuser ces informations efficacement.


Différents types d'information.
Voici sur ce schéma quelques sources et types d'information à prendre en compte. Il manque selon moi toutes celles issues des médias sociaux

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Certains droits réservés (CC-BY) - Jean-Louis Zimmerman



Vers une veille collective.

Tout l'enjeu pour une organisation réside dans le passage d'une veille individuelle à une veille collective, et d'intégrer au maximum cette dernière dans les processus et les métiers de chacun.

Evidemment, ici, on prend en compte la diffusion organisée et ciblée de l'information issue de la veille à l'échelle de l'organisation, mais pas uniquement.
Selon la grandeur d'une organisation et les domaines qu'elle traite, l'intervention de nombreuses personnes, aux compétences diversifiées, dans la démarche de veille est indispensable. Le plus souvent on fait par exemple appel aux experts, aux spécialistes dans la démarche du traitement de l'information (sa sélection, son évaluation) car eux-seuls possèdent les compétences pour évaluer le degré d'importance des informations collectées.

Joc-Tantrix
Certains droits réservés (CC-BY) - JordiGraells


Réussir une démarche de veille dans le contexte d'une grande organisation passe donc nécessairement par l'échange et le partage. Un des nouveaux grands enjeux actuels et de lutter contre la rétention de l'information, de la libérer. Le but est que celle-ci grandisse, prenne tout son sens et soit utile à toute l'organisation, sous l'effet de sa diffusion, de la participation de tous, de la collaboration des compétences dans son analyse et son traitement.

La plupart des logiciels et outils de veille ont déjà plus ou moins ouvert la voie à l'aspect collaboratif. Certaines nouvelles plateformes de réseau social d'entreprise semblent aussi se spécialiser dans l'organisation et l'échange d'informations collectés sur le web ou durant les activités des différents collaborateurs. C'est le cas, par exemple, de YoolinkPro dont un des buts est de "valoriser la veille dans l'entreprise".



11/11/2011

Quelques idées pour appréhender les Réseaux Sociaux d'Entreprise.


J'ai abordé dans les précédents articles, quels étaient les enjeux de l'utilisation des médias sociaux pour les professionnels : des enjeux de communication, de relations-clients, de réputation, de veille.

Il semblerait, avec l'apparition de l'idée de Réseaux Sociaux d'Entreprise (RSE, mais j'utiliserai plutôt ESN pour Enterprise Social Network), que les professionnels et les entreprises prennent pleinement en considération les nouveaux modes de communication, et même de savoir-être, qui se sont développés durant la dernière décennie.

Le fait est que c'est toute la génération actuelle qui grandit, avec l'habitude d'utiliser le web 2.0 et ses outils intuitifs, ergonomiques et conviviaux. C'est cette génération qui dès aujourd'hui se retrouve lancée dans le monde du travail. Mais plus qu'une idée d'adaptation logique aux évolutions de la société, je pense que la plupart des entreprises qui se lancent dans des projets de création d'ESN sont surtout parfaitement conscientes des bienfaits que cela peut leur apporter, le fameux retour sur investissement.


C'est quoi un Réseau Social d'Entreprise ?

Le problème aujourd'hui, c'est que l'on se retrouve confronté à une tripotée de termes dont il est difficile de définir les contours exactes... Intranet, Extranet, Plateforme collaboratif, ESN... quelle est la différence entre toutes ces notions ? Y a t'il réellement une différence d'ailleurs ?

Honnêtement, je ne tenterai que t'apporter ma petite brique comme réponse à ce questionnement. Pour moi un Réseau Social d'Entreprise apparaît un peu comme un Intranet 2.0, moins figé, plus convivial.  Surtout, c'est une plateforme collaborative centrée sur les individus (avec des pages de profils), et la communication, l'échange, la discussion entre ces individus.

 
Sous CC-BY-NC par Useo

Ensuite, selon les outils, différentes fonctions peuvent être comprises dans l'ESN.
Certains ne proposent par exemple aucune possibilité de travail collaboratif sur des documents. Ils se centrent ainsi uniquement sur le partage et la diffusion de l'information sur les profils (fil d'actualités comme sur Facebook ou la Timeline de Twitter) et sur l'accès à un annuaire d'experts, pour prendre contact avec la personne la plus compétente sur un sujet donné.
D'autres, quant à eux, intègrent des fonctions plus ou moins avancées de travail, d'édition collaboratif de documents, des wikis... etc. 

Autant dire qu'il n'y a pas vraiment de limitations, ni de vérités générales sur les fonctions proposées qui pourraient définir clairement un réseau social d'entreprise.

Cependant, pour Andrew McAfee (Wikipedia), professeur à Harvard et grand chercheur dans le domaine des nouvelles technolgies, les fonctionnalités indispensables seraient :
  • La recherche de contenus ou d'utilisateurs.
  • La création de liens, entre les contenus similaires, ou de communautés pour les individus partageant des affinités professionnels. 
  • La création de contenus.
  • La possibilité d'attribuer des tags aux contenus et aux utilisateurs
  • Des propositions automatiques et personnalisées de contenus en fonction des profils de chacun.
  • La possibilité de s'abonner à des utilisateurs ou à des contenus.

Pour quelle valeur ajoutée ?

Comme pour n'importe quel projet, je dirais qu'un Réseau Social d'Entreprise doit d'abord être mis en place avec des objectifs précis et doit répondre à des attentes, des besoins. 
Il est évident que ce n'est pas toutes les entreprises qui ont réellement besoin de mettre en place un ESN, et ce dernier ne doit pas être mis en place juste pour faire bling-bling.

Sur la question du retour sur investissement, il y a des avantages qui paraissent indéniables surtout pour des grandes entreprises multi-sites, et avec beaucoup d'employés. 
Le Réseau Social d'Entreprise permet l'identification de la (les) bonne(s) personne(s) sur un sujet et des questions précises, la prise de contact, l'échange et le partage, le tout très facilement et le plus instantanément possible. Le tout en s'affranchissant des positions géographiques, hiérarchiques et des métiers de chacun. On fait appel aux compétences uniquement. 
L'ESN servirait ici, par exemple, à dépasser certaines limites au profit du contact et de l'échange pour un gain de temps et de performance. On se donne les moyens de connaître les compétences des nombreux collaborateurs au sein d'une organisation, et même les compétences insoupçonnées de certains collègues proches, des compétences qui peuvent s'avérer utiles dans la réalisation des projets menés au sein de l'organisation.
Ces nouvelles communautés qui se fondent naturellement au gré des compétences, expériences, et projets menés par chacun peuvent se révéler être une véritable place d'essor d'intelligence collective pour mener à bien les différents travaux plus rapidement et de manière plus pertinente. 


Pour aller plus loin...

Pour plus d'informations sur les Réseaux Sociaux d'Entreprise et leur valeur ajoutée, je vous invite à consulter :
- La page Wikipedia en anglais sur les ESN.
- La page Wikipedia en français.
- "Un Réseau Social d'Entreprise : pourquoi faire ?" (article sur infgov.net, 7 mars 2011)
- Le blog "Intranet et Réseaux Sociaux d'Entreprise"







02/09/2011

Juillet - Août 2011 : Sélection d'articles

Entreprises et médias sociaux, blog et réseau social d'entreprise.

"Gestion de documents et réseaux sociaux peuvent faire bon ménage en entreprise" (ici)
Sur bluekiwi

"De l'importance d'intégrer les médias sociaux à sa stratégie de relation client globale" (ici)
Sur Channel Insider par Gérard Clech

"Les médias sociaux, bases du service après vente moderne" (ici)
Sur L'Atelier BNP Paribas

"Intranet 2.0, réseau social d'entreprise : Y a qu'à, faut que,... pas si simple !" (ici)
Sur InGov's Blog

"Guide d'initiation aux médias sociaux pour les PME" (ici)
Sur SlideShare par Laura Molina

"Quel réseau social pour son entreprise ?" (ici)
Sur Pour le web

"Les TPE/PME misent de plus en plus sur la communication sur le web" (ici)
Sur Communication Entreprise.eu

"Netvibes lance un nouvel outil destiné aux entreprises" (ici)
Sur Locita

"Utilisation des médias sociaux par les grandes entreprises en 2011" (ici)
Sur Marketing et Technologies


Knowledge management, intelligence économique et veille.

"L'intelligence économique, guide pratique pour les PME" [PDF] (ici)
Par Medef Paris (2006)

"Le mariage de l'information et de l'innovation. Enquête sur la gestion de l'information et des connaissances" (ici)
Sur tfpl

"Le knowledge management et l'innovation" (ici)
Sur La médiation technique

"L'émergence d'internet dans les outils d'intelligence économique" (ici)
Sur Cairn par Christophe Deschamps et Nicolas Moinet

"Le concept de puissance et l'intelligence économique" [PDF] (ici)
Sur Infoguerre

"Twitter : Outil d'intelligence économique majeur pour les bourses et les traders" (ici)
Sur Intelligence économique

"Intelligence économique et stratégie des entreprises" (Martre, 1994) [PDF] (ici)
Sur La documentation française par le commissariat général du plan



Community management.

"J'ai confiance en ma communauté et elle me le rend bien" (ici)
Sur Le R.O.I des réseaux sociaux

  "Révisons le community management : cahier de vacances Darketing" (ici)
Sur Darkplanneur

"Les risques du community management pour la réputation" (ici)
Sur Magazine de la communication de crise et sensible par Didier Heiderich

"Il y a community manager et community manager" (ici)
Sur Les z'ed

"Pourquoi faisons-nous du Community Management ?" (ici)
Sur On prend un café

"Les 8 ingrédients de base pour bâtir la confiance d'une communauté" (ici)
Sur Marketing et Technologie

"Meilleurs pratiques pour créer de l'engagement sur Facebook" (ici)
Sur Emarketinglicious



14/08/2011

Présentation de l'Asus Eee Pad Transformer


Depuis quelques semaines, je suis l'heureux possesseur d'un Asus Eee Pad Transformer : la fameuse tablette, qui associée à un dock clavier, devient netbook.


C'est encore mieux avec le clavier !
En plus de rendre plus facile l'écriture de longs textes, le dock clavier améliore la connectique limitée de la tablette en lui rajoutant deux ports USB et un port SD.
La tablette seule dispose d'une prise audio, d'un port microSD, d'un port mini HDMI et d'un port propriétaire pour connecter la tablette au dock, à une prise de courant ou à un ordinateur.
La tablette sur son dock jouira aussi d'une meilleure autonomie puisque le clavier possède sa propre batterie.


Le système d'exploitation Android Honeycomb
La tablette est portée par le système d'exploitation Android 3, alias Honeycomb. Ce dernier a énormément gagné en fluidité et en stabilité sur l'Eee Pad avec la parution des versions 3.1 puis 3.2.

Android Honeycomb est plutôt intuitif, et ne déstabilise que très peu les utilisateurs habitués à Windows de mon point de vue. Ce qui est relativement différent, c'est qu'il est impossible de faire apparaître plusieurs fenêtres en même temps à l'écran et que c'est le système qui gère lui-même la fermeture des applications lancées. Sauf exceptions, les programmes restent donc en exécution et accessibles via une liste à gauche de l'écran, en re-cliquant sur le raccourcis, ou dans la barre des tâches.
Un des soucis c'est que certaines applications s'arrêtent lorsqu'elles ne sont plus au premier plan et ne reprennent pas toujours à l'endroit où on les a laissées... elles redémarrent au début quand on revient vers elles.

L'interface est composée de cinq bureaux, accessibles en glissant le doigt, personnalisables à volonté en y ajoutant les widgets et applications souhaités.
La tablette embarque un gestionnaire de fichier qui permet d'avoir accès en quelques secondes à ses documents et aux périphériques connectés à l'appareil (clés USB, disque dur externe...).

L'interface est doté de cinq bureaux personnalisables

Le carrousel des applications lancées
Interface de personnalisation des bureaux
Gestion et modification des paramètres
Le gestionnaire de fichiers


Accès aux périphériques et "démontage" de ces derniers



Applications et Android Market
De base, un certain nombre d'applications sont présentes par défaut sur l'Eee Pad, pour le reste il faut se rendre sur L'Android Market, boutique officielle en ligne pour se procurer des applications gratuites et payantes. 
Il existe d'autres sites qui permettent de télécharger des applications non-officielles. Sachez que par défaut le téléchargement d'applications provenant d'autres sources que le Market officiel n'est pas possible, mais que cette option est modifiable dans les paramètres d'Honeycomb. 

Le problème de l'Android Market c'est que c'est un fourre-tout. Encore peu d'applications sont optimisées pour une tablette et ces dernières ne font l'objet que d'une simple sélection "tablette" sur la page d'accueil, en nombre plus que limitée, pour le reste c'est débrouillez-vous. Dommage qu'il n'y ait pas un classement des applications par appareil et par système d'exploitation, il est très difficile de s'y retrouver sur l'Android Market.

Devant l'insuffisance d'applications dédiées à la tablette, encore jeune, la mise à jour vers la version 3.2 d'Honeycomb a rajouté une fonction permettant de mieux adapter les applications dédiées smartphones à l'usage sur tablette, c'est un premier pas mais ce n'est pas encore suffisant. On peut imaginer que des applications dédiées vont de plus en plus voir le jour.

Page d'accueil de l'Android Market
Aperçu de l'application TweetDeck
Aperçu de l'application Greader
Aperçu de l'application Gmail


Tablette et Internet
La tablette est dotée d'un navigateur par défaut qui est une version allégée de Google Chrome. C'est un navigateur honnête mais qui ne permet pas des possibilités un peu plus avancées, plus proches que ce qu'il est possible de faire sur ordinateur, que peuvent proposer d'autres navigateurs comme Opera et surtout Dolphin, gratuits sur l'Android Market.

La navigation est agréable, les pages mêmes lourdes se chargent bien quelque soit le navigateur. Un reproche que l'on pourrait faire c'est la reconnaissance automatique comme étant "tablette" qui envoie vers des versions allégées, et hélas parfois très limitées, de certains sites, optimisées pour les mobiles.
Sinon, aucun problème pour lire le flash, une fois Flash Player installé.

Comme je l'ai mis en évidence précédemment, Dolphin est beaucoup plus paramétrable et personnalisable. Ils proposent des interactions entre les pages visités et des outils comme Google Reader ou Twitter (Suivie RSS et publication de tweet), ce qui n'est pas le cas de Chrome Lite.

Chrome Lite, Le navigateur par défaut
Le navigateur Dolphin 


Tablette et multimédia
Différentes applications, présentes par défaut ou à télécharger, permettent de profiter du multimédia, que ce soit de ses propres fichiers ou via le web.

Galerie est l'application par défaut pour visionner ses images et photos. En plus des fichiers contenus sur la mémoire interne, elle incorpore aussi les différents albums stockés sur Picasa, il suffit juste de synchroniser la tablette avec son compte Google.

Musique comme son nom l'indique crée une base de donnée à partir des fichiers musicaux de la mémoire interne. La navigation au sein des artistes/albums est très agréable si les métadonnées des fichiers musicaux sont bien renseignées.
L'application permet bien évidemment de lire aussi les fichiers des disques dur externes. Ce qui est dommage, c'est que pour ces derniers, sur périphérique(s), on ne peut pas laisser la musique tourner en arrière-plan pendant qu'on navigue sur le web par exemple...

Pour écouter de la musique, on pourra toujours avoir recours à des applications spécialisées (Deezer, Spotify... je ne sais pas trop ce qu'elles valent) ou qui permettent d'écouter les millions de radios du monde entier.

En ce qui concerne les vidéos, le lecteur par défaut ne prend pas en charge tous les types de formats, mais des très bonnes alternatives existent sur l'Android Market pour palier à ce problème, comme MoboPlayer.

Un aperçu de l'application Galerie
Le carrousel de l'application Youtube
L'application Musique
TuneIn, une des applications pour écouter la radio


Tablette et bureautique
Le dock clavier donne à cette tablette l'occasion d'exceller dans la bureautique. Hélas, à l'heure actuelle le côté software n'est pas à la hauteur du hardware.
L'Eee Pad a beau embarquer la suite Polaris Office, qui affiche une très belle réactivité vis à vis du clavier et qui dépanne bien, cette dernière reste très basique pour le traitement de texte, l'élaboration de feuilles de calculs et de supports de présentation.
Un des points positifs restent que les fichiers produits sont compatibles avec Microsoft et Open/Libre Office, ce qui permet de réaliser des traitements plus avancés par la suite.

Ce qui est un peu décevant, c'est Google Docs, on pouvait s'attendre à l'utiliser de la même manière que sur n'importe quel ordinateur... mais non, ça ne fonctionne pas bien. Et autant dire que l'application Google Docs pour mobile est totalement sans intérêt du point de vue de l'édition.

Enfin, la suite Microsoft Office en ligne n'est pas compatible avec Android.

Polaris Office : Traitement de texte
Polaris Office : Feuille de calculs
Polaris Office : Présentation
Google Docs pour mobile



17/07/2011

Les institutionnels parlent de veille et d'intelligence économique (Revue de portails et sites web)

Durant l'année universitaire, il nous a été demandé de réaliser des dossiers documentaires sur différents sujets plus ou moins d'actualités (ebooks, licences nationales, Réseaux sociaux...). 
C'est dans ce cadre que s'inscrit le document que je présente ici, qui est donc le résultat du travail de mon groupe d'étudiants sur le sujet : "Les institutionnels parlent de veille et d'intelligence économique. Comment ? (Revue de portails et sites web)"

Il a été réalisé par Charlène Criton, Marjolaine Meyer, Alexander Reinhardt et moi-même, et placé sous licence Creative Commons BY-NC-ND (paternité, pas d'utilisation commerciale, pas de modification)

Il est possible que certaines observations réalisées sur les sites et portails web ne soient plus à jour désormais, puisque ce document date du mois de janvier 2011, mais il s'agit de donner ici une réelle idée de l'intelligence économique, vue par les différents types d'acteurs.
La liste des acteurs et sites, et les observations sur la façon dont l'intelligence économique est abordée, sont donnés en annexes du document.

__________________________________________________________________________

Les institutionnels parlent de veille et d'intelligence économique. Comment ? 
(Revue de portails et sites web)

Sommaire  (p.4)

Sigles et abréviations  (p.5)

Introduction  (p.6-7)

Quels sont les enjeux de l'intelligence économique pour les institutions ?  (p.8-12, 5 pages)
- Le retard de l'intelligence économique en France
- L'organisation des acteurs institutionnels et de leurs missions autour de l'intelligence économique
- L'intelligence économique comme réponse aux missions et aux intérêts des institutions

Les thèmes récurrents des discours institutionnels  (p.13-19, 7 pages)
- Les différents degrés de définition de l'intelligence économique
- La gestion des avantages concurrentiels
- Le renseignement et la protection dans une économie mondialisée

Au delà des discours, quelles politiques d'accompagnement ?  (p.20-25, 6 pages)
- L'accompagnement à distance pour une autonomie des usagers
- Des contacts pour des prestations plus ou moins personnalisées
- Des institutionnels au positionnement "ambigu" ?

Conclusion  (p.26)

Bibliographie  (p.27-29)

Annexes  (p.30-88, 59 p.)
- Sélection de sites du réseau des Chambres de Commerces et d'Industrie
- Analyses de sites et portails web institutionnels (13 acteurs)
- Analyses de sites et portails web autres (4 acteurs)

__________________________________________________________________________

14/07/2011

Impressions après quelques jours d'utilisation de Google+

L'arrivée de Google+ a provoqué une petite effervescence dans le monde du web. Encore en phase de test, mais de moins en moins confidentiel puisque 10 millions d'utilisateurs seraient déjà présents sur le service, Google+ semble porteur de quelques espoirs. Voici une petite présentation.


Pour commencer, autant le dire tout de suite, Google+ n'apporte rien de révolutionnaire. Malgré tout il peut se révéler être une alternative intéressante, un espèce de mélange plutôt réussi entre Facebook et Twitter.


Présentation générale



La page d'accueil, ou de flux, permet d'accéder à tout ce qu'ont publié les utilisateurs membres de vos cercles. Différentes options permettent de cibler les informations visibles avec le choix des cercles à gauche (Amis, Famille, Connaissances, Suivi...). En dessous, comme sur Facebook, on trouve la liste des connectés pour user de la messagerie instantanée, audio et visioconférence grâce à Google Talk.

Une autre possibilité intéressante de visio, jusqu'à 10 personnes à la fois, est offerte en "créant une bulle" (à droite). On peut par exemple faire participer les membres d'un même cercle à la même conversation vidéo.


Page de profil


Les profils de Google+ sont organisés par onglet, parmi lesquels : Posts (les informations que l'on publie) , Bio (informations à votre sujet), Photos ou Vidéos. Les vidéos sont en fait gérées dans les mêmes albums que les photos et apparaissent donc aussi dans Photos, ce qui me paraît dommage.

Sur l'image, apparaît la page "Bio", beaucoup moins fourre-tout que Facebook. Les informations à disposition restent assez basiques et plutôt professionnelles. On choisit de rendre visibles ou non chaque rubrique selon les utilisateurs grâce au partage par cercles  (voir après).



L'élément important à noter c'est qu'on peut visionner l'ensemble de son profil, à tout moment, en se mettant à la place du visiteur : n'importe quel utilisateur faisant partie des différents cercles, ou tous les internautes.
Cette possibilité existe aussi sur Facebook, mais pas avec autant de facilité.




Le partage par cercles


Maintenant, voici l'explication de ce que sont ces cercles dont j'ai parlé à maintes reprises, et qui sont le réel point fort de Google+. La page au dessus permet de gérer vos contacts, en les faisant simplement glisser dans un ou plusieurs cercles. Les cercles Amis, Famille, Connaissances et Suivi sont "par défaut", on peut en créer d'autres.

Ensuite, on choisit à quel(s) cercle(s) on partage les informations de notre profil, chaque nouvel album photo, chaque nouvel publication... On peut aussi rendre accessible le contenu à tous les internautes ("en mode public"), tous les contacts quelque soit leur cercle ("tous les cercles"), tous les contacts et les contacts de ces derniers ("cercles étendus").



Intégration aux services Google

A noter aussi, l'intégration de Google+ dans la barre relative à tous les services Google, en haut de la page internet (voir image de Présentation générale). Cette intégration ne s'arrête pas là, puisque par exemple la gestion des albums photos sur Google+ est totalement dépendante de Picasa. L'organisation des albums se fait moins facilement que sur Facebook, on ne peut pas trop régler ne serait-ce que l'ordre des albums sans bidouiller dans les propriétés de Picasa, les dates etc.

Le système des +1 mis en place il y a peu de temps par Google trouve lui aussi écho au sein de Google+ par l'intermédiaire d'un onglet dédié sur le profil des utilisateurs.



La page retrace ainsi tout ce qu'on aime, recommande ou approuve sur l'intégralité du web.



Des extensions pour Chrome bien utiles

On trouve ici (Business Insider) la liste de 10 extensions qui peuvent se révéler très utiles pour "améliorer" son Google+. Je ne m'attarderai pour ce billet que sur une seul d'entre elles, StartG+. Elle permet entre autres, via Google+ de partager un contenu, simultanément sur Facebook et Twitter.


En plus des fameux choix de cercles, l'extension rajoute les petites cases Facebook et Twitter qu'il suffit de cocher pour aussi partager le contenu sur ces autres réseaux sociaux.


Encore en phase de tests, des bugs et des améliorations.

Il faut évidemment rappeler que le service est en phase de test. J'ai repéré quelques bugs, ou quelques éléments qui pourraient être plus faciles à l'usage. Par exemple, le partage d'un album photo donne un post annonçant ce dernier. Différentes possibilités sont données : on peut modifier/supprimer le post ou désactiver/modifier les options de partage, mais une fois sur deux le fait de supprimer le post, supprime aussi le partage de l'album alors que ça ne devrait pas l'affecter, à première vue.
Quoiqu'il en soit, depuis le début de la phase de test, les différents avis des utilisateurs sont écoutés et Google semble essayer d'améliorer son service et va sans doute y apporter des nouveautés ("Les nouveautés Google+ auxquelles il faut s'attendre" sur WebActus, 15 juillet 2011).


En conclusion

Je suis assez séduit par Google+ car il offre des perspectives intéressantes. La gestion du partage est une réelle réussite, le tout est bien plus contrôlable, plus intuitif que sur Facebook. Il semble se tourner ainsi davantage vers les professionnels (certaines rumeurs font état d'une version "pro" dans les tuyaux), ou en tout cas offre la possibilité de gérer facilement, d'un même compte, ses relations professionnelles et personnelles.

Reste à savoir si Google+ arrivera à se faire une place puisqu'il joue largement sur les plates-bandes de Facebook et Twitter, sans apporter de véritables nouveautés, et les habitudes du public sont bien difficiles à changer...

27/01/2011

Quelles utilisations professionnelles de Facebook ?


On ne présente plus Facebook. Le réseaux social très (trop ?) grand public au plus de cinq cents millions d'utilisateurs dans le monde et vingt millions de comptes actifs en France. Inutile de dire que cela représente un énorme vivier, dans lequel il serait dommage pour un professionnel de ne pas être visible. A noter que le réseau qui à la base, et jusqu'à maintenant, est peu adapté aux professionnels, en témoigne son vocabulaire ("Ajouter comme ami""Devenir fan"... )

De mon point de vue, Facebook n'apporte pas les mêmes services que Twitter. Il s'agit plus de se rendre visible, d'entretenir des relations avec le public (via une fanpage), que de faire de la veille par exemple.
Un autre point qui me permet extrêmement important, c'est de bien faire attention à la séparation perso/privé qui doit être nette, du fait des paramètres de confidentialité etc.



"Six bonnes raisons de créer sa page pro sur Facebook"
Selon Place de réseaux (12/2009), voici les six bonnes raisons :
- La visibilité, le référencement (la page sera indexée par Google)
- Le contact constant avec les abonnés-fans, et la promotion facile d'une activité à ces derniers.
- Le contrôle du contenu et des commentaires.
- Possibilité d'ajouter du contenu autres que textuels (diaporamas, photos de services, produits...)
- La simplicité, la gratuité.


Facebook, pourquoi et comment l'utiliser ? 
En 2007, quand Facebook était encore un "petit" réseau, le site conseilmarketing.fr proposait un article (grand et assez complet) sur son usage professionnel avec des conseils, des outils à télécharger, et des possibilités d'utilisation, que j'encourage à lire, même si le réseau social a beaucoup évolué depuis (l'article a par ailleurs bénéficié de quelques mises à jour depuis)

Commentçamarche.net lui a également dédié un article, "Facebook : les professionnels doivent-ils y passer ?" (02/11/2009) qui retrace bien les enjeux, avantages, contraintes du réseau, ainsi que quelques conseils.



Attention, il y a des règles et des contraintes.
J'aimerai relativiser l'idée de simplicité abordé précédemment en insistant quand même sur le fait qu'il y a des règles à respecter, et qu'il faut les respecter... Kiabi en a fait les frais récemment. Voir un article de Numérama, "Kiabi se fait couper sa page Facebook avec 130.000 fans" (23/12/2010)
La simplicité évoquée ne doit pas non plus faire oublier certaines contraintes. La plus grande : gérer sa présence sur Facebook, comme sur n'importe quel média social, c'est chronophage. Le compte doit faire l'objet de visites régulières (voire d'une présence constante) pour contrôler les commentaires, ajouter de nouveaux contenus... etc. C'est le prix à payer pour en faire un véritable outil de partage, d'écoute, de relation avec le public, les "fans", les clients potentiels.


Facebook pour la promotion et la communication.
Evidemment, Facebook est LE lieu idéal pour promouvoir sa marque, sa personne, annoncer un évènement etc. Le réseau est d'ailleurs majoritairement utilisé à cette fin d'un point de vue professionnel. Les établissements publics, bibliothèques, médiathèques, mairies de villes y sont présentes (je prend l'exemple de la ville de Toulouse, parmi tant d'autres, au slogan "Le web 2.0 pour de nouveaux liens entre nous"), tout comme de nombreux politiciens, dont le président himself, cela donne une nouvelle impression de proximité, on peut laisser des commentaires sur ses quelques messages...


Facebook pour soigner sa réputation et ses relations clients.
Ainsi, logiquement, on retrouve avec Facebook les problématiques, mises en évidences dans des articles précédents, de l'e-reputation, des nouvelles relations permises avec le public qui peut laisser des commentaires (dialogue, écoute...), de l'animation de la communauté (community management).

Voire "Faire de Facebook un canal de relation client". Jamespot le blog, 27/01/2011.

Facebook comme vitrine et pour vendre en ligne.
Parmi les possibilités, il y a quelque chose que je trouve très intéressant, les pratiques de commerce en ligne, au sein même de Facebook. Une démarche à mon sens très intelligente, puisqu'au plus près du public. Frédéric Cavazza en parle dans un article dédié sur MédiasSociaux.fr, "Les pratiques de commerce en ligne sur Facebook gagnent en maturité" (15/12/2010) et donne quelques exemples de vendeurs qui utilisent Facebook comme vitrine ou lieu de vente : Blue Nile et Zales (bijoux), Naf Naf (vêtements), entre autres.

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Pour finir, voici quelques autres ressources sur la question, dont un document Scribd intéressant :

Facebook et entreprise, posté par Bluemoon2412, 12/11/2010.

- "Comment développer votre entreprise sur Facebook" [Vidéo, 18m]. Avec Frédéric Canevet de conseilmarketing.fr qui présentes sept règles d'or pour ce développement. Vidéo un peu vieille (Facebook était pas encore en français...) mais il subsiste des éléments pertinents et toujours d'actualité, particulièrement la séparation perso/pro...

- "Comment utiliser Facebook pour promouvoir son entreprise : Ressources". MadMagz, 04/10/2009. Des documents sont proposés sur le sujet.


21/01/2011

Community Management : Le lien entre une organisation et les réseaux sociaux


Dans la problématique que nous abordons sur ce blog, le Community Management semble être un élément important, primordial même. A première vue, le Community Manager est l'exemple même du métier, la représentation professionnelle, qui fait le lien entre une organisation et les réseaux sociaux.

Un contexte où le consommateur prend une place importante.


(Image par HikingArtist.com, sous CC-BY)


On part du constat que n'importe quel internaute, n'importe quel consommateur, grâce aux outils offerts par le web, peut s'exprimer et partager son avis facilement à une audience qui peut finalement devenir très grande.
Ainsi, "avec internet les internautes peuvent devenir les créateurs et les acteurs de la communication au lieu de la communication Top Down qui prédominait avant l’émergence du Web. En effet sur le Web, ce n’est pas la Grand Messe du 20h, avec une majorité de l’audience concentrée autour d’un message, mais une multitude de petites cérémonies de Tribues avec leurs Gourous (...). Il y a une multitude de communautés qui ne sont pas forcément reliées entre elles, avec des internautes qui peuvent évoluer d’une communauté à l’autre (selon l’âge, les passions, la mode, l’actualité…) ou être totalement étanches les unes des autres." (ConseilMarketing.fr, 04/02/10)


Gregory Pouy, directeur de la stratégie de contact chez Nurun, va plus loin en parlant de "reprise de pouvoir par les consommateurs" : "On parle beaucoup de blogs et de blogueurs et ce n’est pas un hasard puisqu’ils ont été la partie visible, très visible même d’une évolution sociétale forte (...).  Si vous regardez un peu la presse, ou l’actualité marketing/communication, vous n’avez pas pu passer à coté. La naissance de ce que l’on appelle les consom’acteurs a beaucoup de répercussions et les agences ainsi que les entreprises commencent à en prendre conscience. Ainsi la communication classique perd de sa force tandis que le community management est en train de naître…".  (Marketing-etudiant.fr, 07/04/08)


Community Manager ? Définition et rôles.
"Les communautés ont un pouvoir grandissant (...). Pour les marques, la maîtrise de sa communauté ou des communautés autour de son secteur d’activité est essentielle pour bien appréhender les évolutions de la demande. Ceci est d’autant plus compliqué que c’est un nouveau métier, sans best practices" (Marketing-etudiant.fr, 07/04/08)

On voit donc le métier de "Community Manager" comme étant la réponse à l'évolution des clients/consommateurs/individus sur la toile.
Avant tout, un mot sur le terme. Littéralement, on le traduirait par "Manager/Directeur/Gestionnaire de communauté", mais on lui préfère : "Animateur de communauté".

Le site ConseilMarketing.fr voit quatre rôles principaux au Community Manager :
- "Définir le cœur de cible, avec un souci sur la qualité" : Viser en particulier les "influenceurs".
- "Définir les lieux de rencontres (Facebook, Twitter…) et voir quelles sont les attentes et opinions des influenceurs"
- "Faire de la veille sur sa thématique"
- "Entrer dans la conversation" 

Lionel Damm, consultant en e-marketing et médias sociaux, définit le Community Manager, comme pouvant être "un « chargé de réputation », il engage des discussions tout en écoutant celles déjà établies principalement sur les médias sociaux (mais pas que…). Il partage du contenu, s’intéresse à la communauté, fait partager des bonnes informations, répond aux interrogations, fait remonter des données aux différents services de l’entreprise, juge de la pertinence des propos, de son degré d’importance (et donc de la rapidité de traitement de l’information)… Il fait ressortir au grand jour toute l’intelligence collective des communautés." (Marketing On The Beach, 16/04/2010)

En somme, le Community Manager oeuvre avant tout pour l'e-reputation, mais peut aussi recueillir des informations "stratégiques". En effet, on peut imaginer qu'avec le feedback de la communauté sur un produit ou un service, une éventuel adaptation et une amélioration dans l'offre sera possible par la suite, au plus près des besoins exprimés.

Pour finir sur cette première approche du Community Manager, je vous laisse visionner la présentation suivante que je trouve très pertinente et consulter quelques ressources sélectionnées sur le sujet, dont un très récent document de Locita (source d’informations sur le web, les réseaux sociaux et les nouvelles technologies) sur le Community Management en France (15/01/11). C'est un document PDF, dont on peut faire la demande très facilement, ici.

Présentation de dagobert (2010)

17/01/2011

Enjeux du blog d'entreprise


C'est quoi un blog d'entreprise ?
Comme son nom l'indique, c'est un blog créé, géré et administré par une entreprise. Jusque là, rien de surprenant. Lionel Myszka, de WebPatron le définit comme "le bureau de permanence d'une entreprise, sur le net. Un lieu ouvert à tous, où les visiteurs peuvent s’exprimer sur les thèmes que l’entreprise choisit d’aborder".
(Photo par Digitalrob70, sous CC-BY)



Différents types de blog d'entreprise.
Un contributeur de Wikipédia définit deux grands types de blog d'entreprise (Interne/Externe) et NetPME dénombre des blogs spécifiques au sein de ces deux grands types :

- Les blogs internes, utilisés comme des outils collaboratifs au sein de l'entreprise, par les salariés. "Nouveaux canaux de communication", ils permettent "d'échanger des informations parfois diffuses, d'instaurer un nouveau mode de collaboration, de réduire la volumétrie des mails."
  • Blog d'information : Pour "informer le personnel sur la vie de l'entreprise"
  • Blog de conversation : Lieu de partage "informel" pour les salariés.
  • Blog collaboratif : "Destiné à des groupes de travail. Il a pour objectif de faciliter la communication entre les différents acteurs d’un même projet. Il leur permet aussi de se tenir informé de l’avancement de leur travail".
  • Blog "syndicaliste" : "Outil de communication entre les différents acteurs du dialogue social"

- Les blogs externes, accessible sur Internet, ils "servent des enjeux de communication externe : diffusion d'informations sur les produits ou les services commercialisés par l'entreprise, point de vue du CEO ou simple sponsoring d'actions de prestige...". Ils servent en fait généralement des enjeux de visibilité et de réputation, visant à créer une proximité avec le public.
  • Blog de veille : Pour une "communauté de spécialistes, d’experts ou de professionnels d’un même secteur d’activité". Lieu de partage de "documents variés comme des articles de presse, des documents de références. Le but est d’obtenir et d’échanger des informations spécifiques sur un sujet donné et d’avoir une meilleure connaissance de son marché", et de ce sujet. On peut le rapprocher d'outils comme Google Reader ou Netvibes. 
  • Blog évènementiel : Pour accompagner un évènement, "une action de communication ou le lancement d'un nouveau produit".
  • Blog de référence : "Destiné à se démarquer de la concurrence vis-à-vis du public ou obtenir des retours variés auprès des médias. Les entreprises expliquent les facettes de leur métier."
  • Blog de marque : Pour rassembler une communauté et créer "un élan de sympathie" autour de sa marque.
  • Blog d'écoute : Pour "recueillir l’opinion des clients ou des prospects". Il peut "permettre de s‘adapter à la demande et stimuler les innovations".
  • Blog du dirigeant : "En mettant en avant la personnalité d’un dirigeant, on cherche à établir un contact privilégié avec ses interlocuteurs..."

Les apports d'un blog d'entreprise.
Ainsi, et toujours selon Wikipédia, il y a différents avantages à établir un blog d'entreprise :
"- En termes de communication, le blog instaure un dialogue bidirectionnel entre l'entreprise et ses clients.
- En termes d'image, un blog permet de rajeunir l'image d'une entreprise, de la positionner avantageusement comme un acteur impliqué du Web 2.0.
- En termes de référencement, un blog externe bénéficie en général d'un positionnement de meilleure qualité que celui du site web de l'entreprise, du fait des mécanismes mis en jeu sur un blog (renommage d'URL, dynamicité, mises à jour régulières, rétroliens)."


NetPME y voit encore d'autres points positifs, "grâce à son faible coût et à sa simplicité d’utilisation", il peut se révéler "très rentable et efficace". Un blog interne "permet de gagner du temps et de l’espace. On a la possibilité de centraliser dans un même lieu des multitudes d’informations, cela évite de stocker un peu partout de l’information, désengorge les serveurs et boîtes aux lettres électroniques", tandis qu'un blog externe par "les différents avis et propositions laissés par le public,  peuvent permettre de mieux répondre à ses attentes et de s’adapter à ses exigences, et d’être ainsi plus réactif face à la concurrence"




Les contraintes d'un blog d'entreprise.
"...le blog d’entreprise est à la fois puissant et dangereux" (WebPatron)
NetPME met en évidence que comme n'importe quel blog, pour susciter de l'intérêt, le blog d'entreprise doit être mis à jour régulièrement, continuellement. Il est donc conseillé "de constituer une équipe qui sera en charge de la gestion du blog et qui interviendra quotidiennement pour répondre aux commentaires et renouveler le contenu". On peut rapprocher cette activité au métier de Community Manager.
WebPatron surenchérit sur la même idée, une équipe doit le gérer régulièrement car "un blog non tenu à jour depuis plusieurs mois peut donner une image très négative de l’entreprise". On rajoute que rien ne doit être fait au hasard, une ligne éditoriale doit être définie à l'avance : "quels sont les messages à faire passer, où place-t-on la limite de la  transparence ?"
(Photo par Search Engine People Blog sous CC-BY)